Carolus-Duran, Le baiser (1868), Palais des beaux-arts de Lille.
au départ une absence
au contraire de ce baiser
du peintre et de sa muse
ma bouche désertée flirte
sur vos mots à distance
éros accroché aux
commissures
ourle ma lèvre
éclat de sentiment
accumulation de
à ce point pleine
à rompre à fendre
juteuse
l’attente suppose
un chaos joyeux
bouches en bataille
cheveux balayés
dans la cuisine des
retrouvailles
l’instant s’étire
un caramel au soleil
ma robe colle
irrévérencieuse
contre vous
je sautille
hors corsage
sous la poussée
mon cul cogne
l’inox du frigo
devant vous êtes
flou de si près
nos nez se choquent
prennent de la salive
parcourent reniflent
langues baveuses
arômes lubriques
nos mains défrichent
arrachent
sourires
gémissements
mes hanches balancent
la pièce tourne
autour de nous
le jour fuit
mon sexe aussi
un baiser chavire
par terre aucun vêtement
pas encore respirer
ne pas oublier de respirer
Difficile de ne pas oublier de respirer lorsque c’est si « hot »!
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Et nos pupilles se dilatent en parcourant ces mots
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J’ai modifié légèrement. Vous me direz si vos pupilles dilatent toujours.
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Toujours, et elles ne sont pas les seules à se dilater. Comment faire autrement devant un texte si palpitant?
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I’m following your nice (and erotic) blog 🙂
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Oh thank you! And welcome 😉
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erotism is the way !
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yes it is 🙂
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erotism is smart
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Waouh ! on s’y croirait !
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Merci! C’était le but!
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