magic Web

du bout des doigts à poil 
échanger avec les amants
un lundi gris dans la fenêtre 
le ciel orange averse
montre-moi tes seins
belle photo de ta queue

j'écris fesses nues 
je relis vos messages 
chaude je capte ma vulve éclose 
écarlate de désir en réponse

je lèche ta chatte — et je prends tes seins lourds dans mes mains quand tu te penches pour écrire



le désir bande et file 
des étoiles dans les yeux 
des constellations sur mes draps 
des planètes éjaculent 
les fontaines dans vos bras 
mes hommages

note : je dois une photo à Ed, qui n’est pas l’amant de passage,  http://hardcorettes.com

post-scriptum: autoportrait pris après votre passage

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15 réflexions sur “magic Web

    • Je n’aime pas ces rimes. Elles ne rendent rien. Rien de toutes ces âmes qui s’offrent entre les lignes et s’effeuillent des mots consentis. Le grand ciel bleu et la peine grisonnante de n’être que peu inspiré par l’obligation. Je préfère les écoles buissonnières, elles obligent tout autant mais elles le font si naturellement que les mots ruissellent sous mes doigts pour dire comment nous dessineront des ronds dans l’eau qui coule. Ces cercles qui nous ramènent sans cesse aux mots crus que nos peaux quémandent. Car des tatouages il en est des invisibles qui se nourrissent des battements de nos pensées lumineuses, les plus sombres et belles d’entre toutes.

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