sur les draps

Il n’y a d’amour généreux que celui qui se sait en même temps passager et singulier.
Albert Camus. Le mythe de Sisyphe

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envolée passagère sur vous je chevauche

singulière des étoiles au fond des yeux

je voltige libre je papillonne

au-dessus de vos lèvres et de vos fesses pleines

tout autour

je chatouille votre corps longiligne et votre sexe dressé

d’un battement de langue j’humecte

votre lune rosée pleine

nous baisons en apesanteur nous sommes autres

en catimini sur le matelas mouillé

nous prenons plaisir en riant

dans ma tête tout y passe

l’amour et le sexe et cette lumière volage de 16 heures

qui traînent sur les draps

20 réflexions sur “sur les draps

  1. Je ne connais rien de meilleur que ce moment, rare, où, à force d’étreintes féroces, langoureuses et passionnées, chacun des deux partenaires se fond dans le plaisir, le sien et celui de l’autre. Les egos se dissolvent, chacun oubliant jusqu’à sa propre personnalité pour accéder à un vaste espace de plénitude… L’extase.

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    • Tout à fait. Très d’accord avec vous. Il est d’autant plus facile à vivre une telle réciprocité avec un amant ou partenaire de plusieurs ébats. Mais il arrive que cela survienne lors d’une première fois. Plutôt rare de mon côté. L’intimité et le lâcher-prise des égos se fait plus facilement avec une personne qu’on a vu plus d’une ou deux fois.

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  2. Paradoxalement, je pense que ce lâcher prise peut se produire lors d’un one shot assumé, lorsqu’on a l’assurance qu’on ne reverra jamais le partenaire. On se lâche d’autant plus facilement qu’on sait qu’on ne le/la reverra jamais. Mais en même temps, je pense aussi qu’il faut avoir un degré de confiance absolument colossal en l’autre (et en soi) pour y parvenir. Le genre de confiance qui ne s’installe qu’avec le temps, dans une certaine continuité, sur le long terme. Et surtout : lâcher le désir d’y arriver. Et juste le vivre lorsque ça se présente. Et savourer, le coeur grand ouvert.

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  4. voltige
    là et là
    la tienne
    laquelle finira
    par s’écraser
    tout en bas
    par le prononcer
    tout bas
    rougeoyant
    sur mes bras
    ma joue contre

    ta peau
    l’ombre et le bleu

    décidément, les rares fois où je vous lis, je me mets à débiter des rimes bof bof. Vous me faites un drôle d’effet !
    🙂

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